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Phonsavan & Vang Vieng (Laos), Histoire et alcool !

  • Christophe
  • 15 févr. 2016
  • 4 min de lecture

Une fois terminé mon parcours dans les montagnes du Laos je suis redescendu dans les plaines de la région de Xieng Kuang.


Il s'agit là de l'une des régions du Laos les plus touchées par les bombardements américains durant la guerre du Vietnam, avec près d'une bombe reçue toutes les 2 minutes 30 et cela pendant 9 ans.

C'est l'une des raisons pour lesquelles le pays est encore si peu développé aujourd'hui, car il y a une présence importante d'UXO (unexploded ordnance) potentiellement mortels. Il y a encore aujourd'hui près de 10 millions de bombes dans les sols, ce qui constitue un danger permanent pour les laotiens mais aussi les touristes. Ainsi le peuple laotien ne peut pas cultiver les terres fertiles sans risquer d'y perdre la vie.



Hormis cet aspect historique relativement récent, la région est aussi connue pour ses nombreux sites où sont disséminées de gigantesques jarres, en pierres très anciennes d'origine inconnue. Elles sont éparpillées sur des centaines de kilomètres carrés autour de Phonsavan, et donnent à la région son nom trompeur de Plaine des Jarres, car la plupart des sites où se trouvent les Jarres sont situés sur les collines. Le mystère sur la civilisation qui a produit ces énormes formes rocheuses reste entier. Plusieurs théories se sont succédées au fils des années, sans que l'on sache vraiment quelle est la bonne.



Je vous livre donc celle qui m'a le plus amusée : A l'époque, les habitants auraient taillé ces énormes amphores pour servir de récipient pour permettre la fermentation du riz, afin de produire le wiskhey laotien, aussi appelé « lao lao ».


En réalité, les jarres ont été confectionnées dans de la pierre brute et les archéologues estiment qu'elles datent de l'âge du fer du Sud-Est asiatique, entre 500 av. J.-C. et 200 de notre ère.


Au cours de mon étape dans la nouvelle ville de Phonsavan, construite après la guerre, j'ai visité certains de ces sites accessibles au public, car débarrassé dans des parties relativement restreintes de tout engin explosif.

Ceux recommandés dans les guides de voyages sont appelés « Plain of Jars 1 », « POJ 2 » et « POJ 3 ».


A moto, je me suis rendu sur les 2 premiers qui sont situés à une trentaine de kilomètres du centre de Phonsavan.

POJ 1 comporte près de 350 jarres, regroupées sur un terrain de quelques hectares, avec une vue dégagée sur toute les vallées alentour. La plus grosse jarre fait presque 2 mètres de haut et 3 de diamètre.

Imaginez la quantité de whiskey...



POJ 2 est celui que j'ai le plus apprécié. Ici, j'ai du grimper sur une colline bordée d'arbres pour enfin découvrir les pierres géantes. Le site est beaucoup moins touristique, et l'ambiance paisible qui y règne m'a presque fait croire que je me trouvais en fôret de Brocéliande.



Une fois cette étape culturelle passée, qui me semblait incontournable dans mon parcours au Laos, j'ai poursuivi mon parcours à moto pour me rendre dans la très agitée ville de Vang Vieng à 230 km plus au sud.


Celle-ci est évidemment moins connue pour son aspect historique que pour ses après midi passés en bouées, à faire la tournée des bars qui bordent la rivière, ou ses soirées animées dans les bars de la ville.

En fait, ici il n'est que question d'alcool et de drogues pour ceux que ça intéresse !



J'ai quitté Phonsavan le matin à 8h et suis arrivé vers 16h à Vang Vieng avec évidemment plusieurs pauses au cours du trajet.

Je me suis rendu compte que les voyages en moto, me coûtent moitié moins cher que les trajets proposés par les compagnies locales, pour un temps de trajet identique !


Par exemple : Phonsavan à Vang Vieng coûte 115 000 Kip (soit 12,66€), tandis que en moto je n'ai simplement dépensé que 30 000 Kip d'essence (soit 3,30€) et une vidange (tous les 500 km) à 25 000 Kip (soit 2,75€) !



A Vang Vieng je n'ai passé que deux 2 nuits.

Je n'avais pas envie de rester plus longtemps dans cet univers de débauche, qui ne représete en rien le pays, et de dépenser de l'argent inutilement.


A mon arrivé dans l'auberge j'ai fait beaucoup de rencontres.

La plus improbable est d'avoir revu un copain brésilien rencontré à Kuala Lumpur, au tout début de mon voyage, il y a 1 mois et demi ! Le monde est définitivement très petit, et cela a été l'occasion de nous raconter nos périples et d'échanger quelques bonnes idées !


Pour cette journée à Vang Vieng j'ai voulu profiter du soleil et suis sorti faire un tour de bouée sur la rivière, à siroter quelques bières, pendant les 4h de navigation accompagné d'un israélien rencontré dans mon dortoir et ça a encore été l'occasion d'apprendre de cultures différentes.



La location de la bouée m'a coûté 55 000 Kip (soit 6,06€) et un tuktuk nous a déposé à 4km en amont de la rivière.

Pour dépenser moins d'argent dans les bars, on a décidé, avec l'israélien de s'acheter quelques bières.

Nous voilà chargés de nos 2 bouées et des 5 big beer Lao (640ml chacune).


Sur la rivière, on s'est arrêté à plusieurs reprises dans les bars pour goûter leur atmosphère si particulière. Ici, la bonne ambiance règne, les jeux d'alcool sont monnaies courantes et les bains de boue aussi !

Ça aura été une bonne journée passée à chiller sur la rivière et la soirée aura été animée au Sakura Bar.



Deux nuitées à Vang Vieng auront été suffisantes! Maintenant je poursuis ma route vers le sud du Laos avec une étape dans la capitale : Vientiane.



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