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Retour dans les montagnes à Sapa (VIETNAM)

  • Christophe
  • 21 avr. 2016
  • 3 min de lecture

Après une énième nuit à voyager dans un sleeping-bus (6h de trajet), j’ai voulu me rendre dès le petit matin dans la guesthouse que j’avais réservé à Sapa. Cependant, ma déception fut grande lorsqu’on m’indiqua que je devais patienter plusieurs heures que ma chambre se libère. C’est donc dehors, sur la terrasse de l'hôtel, dans un épais brouillard caractéristique de la région, que je continuai ma nuit…

Afin de découvrir Sapa, j’ai passé mes deux premières journées à me balader dans la ville observant ainsi la vie quotidienne et les traditions des H'mong, des Red Dao et des Tay. A chaque fois, les femmes des tribus venaient à moi pour me demander d'acheter un de leurs produits artisanaux en répétant « buy something to me ». Leur grand sourire m'ont presque donné envie de dépenser quelques sous mais le fait est que mon sac à dos, qui faisait 12 kg lorsque j'ai quitté Paris, s’était déjà bien rempli depuis ces derniers mois.

Le soleil fit son apparition au bout de mon troisième jour à Sapa, l’occasion pour moi de sortir de la ville pour visiter la campagne alentour. Plusieurs options s'offraient à moi :

  • m’offrir les services d’un guide local pour faire un trek de deux jours avec une nuit chez l’habitant dans un village. Le problème : 50$ minimum l’excursion. Un prix exorbitant à mon sens lorsque que l'on sait ce que touche en moyenne un vietnamien, et de toute manière hors budget ;

  • faire ce même trek par mes propres moyens pour 20$. Cependant, ma chute en scooter quelques jours plus tôt m'a causé quelques blessures et une grosse douleur à la jambe. Je ne me voyais donc pas marcher sur plusieurs kilomètres à travers des chemins de montagnes et chargé d'un sac à dos pour la nuit ;

  • louer un scooter et faire un trek motorisé dans la région. C'est évidemment la solution retenue et la location ne m'a coûté que 100.000 dong et 30.000 dong d'essence (soit 5,09€).

Mon scooter m’a ainsi permis de m'aventurer presque partout, aussi bien sur les routes de montagnes que sur les chemins de randonnées (en prenant le risque de chuter ou de crever). Les paysages de rizières étaient réellement impressionnants.

Lorsque je suis allé faire le plein d'essence dans la seule station-service de la ville je fus impressionné par le nombre de véhicules qui attendaient pour acheter quelques litres d’essence !

J'ai passé une bonne partie de la journée dans la vallée ou sont implantées les tribus locales et où les flancs de montagnes sont taillés pour y accueillir les rizières en terrasses. C’est dans un petit village au cœur de la campagne que j’ai décidé de faire une pause pour goûter à l'une des spécialités de la région, les gâteaux de riz gluants sautés.

En fin d’après-midi, je suis remonté dans les montagnes en direction de la « silver waterfall ». Bien que la cascade soit fermée au public, cela ne m'a pas empêché de trouver un coin calme pour une séance de bronzage.

Ces quelques jours à Sapa m’ont également permis de faire de belles rencontres comme Bertrand, un cyclo, comme il aime se faire appeler. Bertrand est français et voyage à vélo à travers l'Asie depuis plus 2 ans. Avec déjà 30.000 kilomètres au compteur il a parcouru plusieurs grandes routes comme la route de la soie ou celle qui longe l’Himalaya. Des histoires de voyages qui m'ont parfois laissées sans voix... Je suis extrêmement admiratif face à ce genre de personne…

Plus de photos de Sapa ? Suivez le lien :

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